Retraite d’écriture féministe à Salon58
ÉDITION SPÉCIALE : 5E ANNIVERSAIRE
Le samedi 10 mai 2025 dès 19h se tiendra la 5e édition de notre très prisé Cabaret féministe au Centre récréatif Marsoui!
Année après année, ce moment de partage issu de la Retraite d’écriture à Salon58 permet aux publics et auteurices de se rencontrer autour des textes et idées qu’aura portés cette semaine d’écriture. Au menu : moments de lecture, performances et discussions!
LA RETRAITE FÉMINISTE
Pour cette édition anniversaire, à l’invitation de l’équipe de la Retraite, ce sont 17 des 38 personnes ayant participé aux précédentes éditions qui seront rassemblées à Salon58 pour contribuer à une formule spéciale inspirée du concept de cadavre exquis. En clin d’œil au 100e anniversaire du surréalisme (1924-2024), nous posons la question suivante : que peuvent les pensées et pratiques féministes pour bousculer ou interroger ce courant artistique? Durant une semaine, les auteurices travailleront donc sur des textes individuels ayant leurs propres trajectoires, tonalités et thèmes, mais ceux-ci seront liés : la dernière phrase d’un texte sera toujours la première du suivant, à la manière d’un cadavre exquis.
Le résultat de ce travail conceptuel et collectif sera présenté sous forme de lecture performative le samedi 10 mai 2025, puis imprimé sous forme d’un zine artisanal grâce à Noeuds Éditions et distribué largement par Mandoline Hybride et ses partenaires.
17 auteurices en provenance de Caplan, Douglastown, Eastman, Gaspé, La Martre, Saint-Jean-Port-Joli, Maria, Matane, Mont-Louis, Mont-Saint-Pierre, Montréal, Rimouski et Sainte-Anne-des-Monts qui bénéficieront de l’accompagnement de 4 facilitatrices oeuvrant professionnellement dans les milieux de la littérature, de la danse, des arts visuels et des communications : Karla Etienne (Montréal), Élise Ross-Nadié (Montréal), Emma Desgens (Mont-Saint-Pierre) et Priscilla Guy (Marsoui).
LE CABARET
Samedi 10 mai 2025 19h à 22h
Au Centre récréatif de Marsoui
Billets :
- Tarif régulier : 20$ (taxes et frais inclus)
- Tarif solidaire : 35$ (taxes et frais inclus)
Un bar sera disponible sur place.
Les paiements par carte de crédit ou en argent comptant seront acceptés
Participant·e·s 2025
Alexandra Dion-Fortin / Sainte-Anne-des-Monts, Îles-de-la-Madeleine
Inspirée par l’observation de la vie naturelle, architecturale, poétique et vivante, Alexandra Dion-Fortin explore à la main les couleurs et les gris du monde qui l’entoure. Artiste visuelle, illustratrice, bédéiste, designer architecturale, autrice et parfois poétesse ou cinéaste, elle revêt de multiples chapeaux afin de s’ancrer dans des projets tout aussi nombreux. Elle étudie l’architecture entre 2012 et 2020 à Montréal (Tio’tia:ke). Elle se consacre maintenant à ses projets artistiques, partageant son temps entre l’île balayée par les vagues (Menagoesenog) et la Haute-Gaspésie (7e district du Gespe’gewa’gi). L’aquarelle, le plomb et les crayons de couleur sont ses outils de prédilection. Elle a souvent la main gauche et le visage recouverts de couleur lorsqu’elle dessine le vivant. Elle espère assister un jour à une révolution sociale et environnementale, et compte bien se remplir les yeux du plus de fleuves possible. (Photo : © Gabrielle D. Fortin)
Camille Montagne, Mont-Louis
Camille Tremblay Fournier, Gaspé
Camille Tremblay-Fournier en fait toujours un peu trop (enseignante, travailleuse sociale, doula, militante féministe queer, organisatrice communautaire), une fesse entre la Gaspésie, Montréal, les Îles-de-la-Madeleine et le Nord-du-Québec. Si elle est surtout passionnée de poèmes qui font mal ou qui font rire, ce sont les essais politiques sur la reproduction sociale et le travail féminisé qui ont meublé son existence créative ces dernières années. Elle ambitionne, dans un horizon lointain, de laisser se déposer un peu son cortex préfrontal au profit des sensations, afin de ramasser les idées qui la taraudent. (Photo : © Courtoisie de l’autrice)
Charlotte Vaidye-Bourgault, Douglastown
Charlotte Vaidye-Bourgault compose poésie et musique entre Gaspé et Montréal. Son projet musical Char est une invitation dans un univers onirique et insolite. Char effleure différentes scènes culturelles québécoises comme le Gesù, le Théâtre de la Vieille forge, La Pointe Sec, le Verre Bouteille, etc. Sa musique, à la fois introspective et contemplative, veut redéfinir à sa manière la chanson et créer une rencontre avec la sensibilité de chacun⸱e. Elle sort un album aux saveurs pop, bizarres et flottantes en 2022 ainsi qu’un microalbum expérimental en 2023. Ses textes poétiques ont notamment vu le jour dans le cadre du Festival d’arts littéraires de Gaspé (2022 et 2024) puis de la Retraite d’écriture féministe à Salon58 (2023). Charlotte croit aux fantômes, au pouvoir infini du rassemblement communautaire et à la poésie comme notre plus grande chance. (Photo : © Guillaume Boulay)
Claire Moeder, Maria
Claire Moeder est autrice. Établie en Gaspésie depuis 2017, elle initie des projets littéraires sous forme de marches expérimentales, d’ateliers d’écriture et de microéditions où se relient récits humains et territoires singuliers. Créatrice et marcheuse en mouvement, elle s’ouvre également à de nouvelles pistes d’écriture féministes liées à la place du vivant, la maternité et la souveraineté des corps.
Claire a collaboré à plusieurs revues (Ciel variable, Vie des arts, Le Sabord), créations et résidences (DARE DARE, AdMare, Jardins de Métis, Centre SAGAMIE) reliant l’écriture aux arts visuels. En 2024, elle a publié le recueil de poésie le ventre des roches (Éditions du Noroît) et la microédition les marcheuses. En 2025, paraitra les eaux, un livre créé à six mains avec les artistes Alphiya Joncas et Anne-Marie Proulx aux Îles-de-la-Madeleine (Les éditions de la Morue verte & AdMare). (Photo : © La Nomade photographie)
Gabrielle Huot-Foch, Montréal
Littéraire de longue date ayant œuvré dans divers contextes et emplois, Gabrielle a fait de la réinvention de soi un objet d’intérêt continu. Outre le fait d’être habitée par un doute (quasi) constant, elle a complété une maîtrise en recherche-création portant sur les rapports entre care, espace et récits de soi. Elle a aussi publié deux zines en collaboration avec l’Atelier universel et des textes dans les revues Les Écrits, Mœbius et Liberté. À l’heure actuelle, elle tente de retrouver l’écriture dans son nouveau quotidien d’enseignante. (Photo : © Élise Deschênes)
Jess Roy, Montréal
Jess Roy est une habituée des errances, des sauts du coq à l’âne et des blagues pas de punch. Elle est une des humaines derrière les projets de Coup d’Griffe, l’Attaque, Hochelaga Mon Amour, Zine de zines et un paquet d’autres. Fondatrice de Nœuds Éditions, elle s’active à mettre au monde des histoires et des voix qu’elle a cherchées trop longtemps – pour que vous n’ayez pas à le faire. Elle mélange les genres à sa manière avec, toujours, en trame de fond l’art et la littérature comme outils rassembleurs et transformateurs. (Photo : © Courtoisie de l’autrice)
Joé·e Dufresne, Montréal
Bimbo camouflée dans un corps d’adolescent et parent d’un bambin élevé dans une proto-commune, Joé·e Dufresne est aussi cofondateurice de l’Euguélionne, librairie féministe, et y a travaillé depuis son ouverture en 2016. De 2012 à 2023, elle a œuvré au sein du collectif de micro-édition et de fabrication d’art imprimé Possibles éditions. Ses filons d’écritures serpentent du côté de l’autothéorie, des maternités subversives et de l’archéologie des histoires queer cachées des icônes féminines de la culture populaire. Joé·e vit à Montréal/Tiohtià:ke/Mooniyang, avec sa famille queer formée de cinq adultes, un enfant et un berger allemand. (Photo : © Camille Gravel)
Joëlle Gauvin-Racine, Saint-Jean-Port-Joli
Joëlle Gauvin-Racine vit dans la région de L’Islet, sur le Wolastokuk, territoire ancestral de la nation Wolastoqey. Elle est poète et anthropologue. Ses poèmes ont paru dans les revues Exit et Caminando, sur la Fabrique culturelle et sur le babillard poétique de la Maison de la littérature, à Québec. À travers l’écriture poétique, elle cherche des façons de se tenir debout au cœur des multiples deuils qui font partie de notre existence, sans renoncer et sans abandonner la joie. En 2023, Joëlle a été finaliste du prix Relève professionnelle en Chaudière-Appalaches. Elle aime écrire près d’une fenêtre, lire près de son amoureux et vivre près des arbres. (Photo : © Courtoisie de l’autrice)
Katy Collet, Douglastown
Katy Collet, aussi connue sous le nom de Trace d’encre, est une artiste multidisciplinaire autodidacte, habitante et amoureuse de la Gaspésie. Travailleuse communautaire et culturelle, sa démarche artistique est indissociable de son engagement collectif et social. Dans une intention d’art qui relie, elle s’intéresse aux liens d’appartenance et d’interdépendance entre les communautés, le territoire, la nature et le vivre-ensemble. Elle est cofondatrice de La Griffe (2022), une publication indépendante à saveur sociale de la pointe gaspésienne ainsi que des Ateliers À Travers à Percé (2023), un espace dédié aux arts imprimés par et pour les artistes et le grand public. Parallèlement, elle a entamé un projet de coécriture sur la vie en communauté intentionnelle en région éloignée où elle réfléchit sur les incohérences qui nous traversent et les difficultés à surmonter, à cause du choix d’un tel mode de vie. Sa porte d’atelier est toujours ouverte pour un coup d’œil ou une petite jasette. (Photo : © Isabelle Huard)
Laurence Lallier-Roussin, La Martre
Laurence Lallier-Roussin (elle/il) est un·e artiste multidisciplinaire. Son spectacle in situ La pointe mouillée sera présenté à FURIES — festival de danse contemporaine en juillet 2025. Laurence est l’auteurice de Conte bright comme une pierre précieuse (2025), un petit livre qui croise le potentiel politique des contes merveilleux de tradition orale avec des imaginaires de fiction spéculative queer. Elle est également productrice et commissaire de POST-FURIES et du cabaret Post-Pistoles, des initiatives qui diffusent de l’art performance et des arts vivants inclassables dans des contextes communautaires et queer. Laurence vit en Haute-Gaspésie. (Photo : © Audrée Lewka)
Leïla Sofiane, Caplan
Formé·e en théâtre social et en informatique, Leïla Sofiane est devenue artiste de la parole. Sa pratique se tisse entre des bibliothèques, ses journaux et son chemin à travers les paysages qui l’entourent. Si sa pensée est queer et intersectionnelle, son œuvre est une recherche d’accessibilité, de beauté, et d’extase. Iel diffuse ses fragments poétiques sur des scènes québécoises, par la microédition et dans des recueils et des magazines imprimés ainsi que sur internet.
À ses heures, iel cultive des légumes, sa famille choisie et un esprit révolté, en Gespe’gewa’gi, un territoire non-cédé Mi’gmaq communément appelé la Gaspésie. (Photo : © Lolographer)
Marie-Pier Bédard, Mont-Saint-Pierre
Originaire de Richelieu en Montérégie, Marie-Pier Bédard s’établit à Mont-Saint-Pierre en Gaspésie en 2016. Elle complète en 2022 un microprogramme de deuxième cycle en art-thérapie pour faire le pont entre sa vie professionnelle et son propre processus créateur. Cette expérience décomplexe son rapport à la création et lui permet d’assumer une pratique autotélique; par la peinture d’abord, puis par l’écriture. Diplômée en travail social, elle tronque sa carrière d’intervenante en 2023 pour l’enseignement des arts et de la culture au secondaire. Elle participe à sa première retraite d’écriture féministe à Salon58 en 2023. Depuis, elle a publié des textes dans les revues Magazine Gaspésie et La Griffe et dans le recueil Je garde mes lunettes fumées près de moi. Ses toiles ont été exposées à la place du village de Mont-Saint-Pierre à l’été 2024 et le seront en mars 2026 au centre de services scolaire des Chic-Chocs. Indubitablement, elle est lancée. (Photo : © GLang)
Michelle Gauthier, Eastman
Son parcours professionnel a été marqué par de nombreuses années consacrées à l’enseignement. Cette immersion au cœur de l’apprentissage a non seulement nourri son esprit, mais a également cultivé en elle une fascination pour le langage et son pouvoir.
Son attachement à la lecture et à l’écriture l’a accompagnée au fil des années. Explorer une diversité de sujets, apprendre sans cesse et chercher à comprendre le monde complexe qui nous entoure à travers le prisme des mots sont des passions qui l’animent au quotidien.
Aujourd’hui, elle poursuit cette exploration littéraire avec l’espoir que son cheminement créatif puisse inspirer ses proches, en leur révélant la beauté de l’expression personnelle et l’importance de laisser une empreinte unique. (Photo : © Courtemanche)
Nadia Gagné, Rimouski
Artiste multidisciplinaire ancrée à Rimouski, Nadia Gagné œuvre surtout en performance/installation, dans les arts visuels et vivants. Le récit, la parole et l’écriture traversent l’ensemble des ses créations. Se déployant dans des œuvres autoréflexives ou depuis la voix d’autres personnes-sujet, son travail questionne les déterminismes, les injonctions, les lieux communs et autres inducteurs d’inconfort social. Plus récemment, elle s’intéresse à l’expérience de racialisation et d’exotisation des personnes dites métissées, mais dont l’identité culturelle ne l’est pas. Ses projets se développent le plus souvent dans le cadre de résidences, notamment à Clark, Caravansérail, Espaces F, Ubchihica, au CLAC Mitis et au Théâtre du Bic. (Photo : © Laurie Edwidge Cardinal)
Nathalie Bernier, Matane
Comédienne de formation, Nathalie Bernier œuvre depuis près de 20 ans dans le milieu culturel de sa région. Artiste polyvalente et neurodivergente, elle écrit, réalise puis joue tant sur scène que pour la caméra. Différentes bourses lui ont permis de diffuser ses courts-métrages au Canada et en Europe. On a pu la voir sur plusieurs scènes en tant que comédienne, à la fois légère et intense, ainsi que dans toutes les éditions de La Soirée des doublures en tant que performeuse-improvisatrice. Nathalie vit à Matane et coordonne également un organisme féministe bas-laurentien en défense collective des droits. (Photo : © Courtoisie de l’autrice)
Rayla Corbeil, Montréal
21 h 28 tapante, 7 avril 2025, Raÿla se rappelle qu’elle doit envoyer sa biographie avant minuit ce soir, en même temps qu’un travail de 12 pages. Comme d’habitude, elle se surprend à avoir oublié une mission, mais oubliera certainement les prochaines. Raÿla est de nature éparse, joviale et sensible. Elle aime plus que tout la vie auprès de ses colocs, les voyages à vélo, puis le party bus du festival La Noce. Elle a horreur de déménager des électroménagers, de l’homme sandwich anti-choix qui traîne devant son université, puis, tant qu’à y être, du climat politique actuel. Raÿla est présentement étudiante en sexologie et rêve d’un monde où elle pourrait écrire plus de poésie et moins de dissertations. Elle a publié dans quelques revues littéraires et souhaite un jour sortir un recueil. Un projet est d’ailleurs né lors de la retraite de l’an dernier (2024). Qui sait, peut-être que cette édition lui offrira l’espace nécessaire pour poursuivre sa mission! (Photo : © Rémi Ouellette)
Facilitatrices 2025
Élise Ross-Nadié / Montréal
Élise Ross-Nadié est passionnée par les liens, les nœuds et les intersections entre les cultures numériques, le pouvoir et les rêves. Elle a aussi un intérêt marqué pour les logiciels libres, la décolonisation des connaissances et l’afrofuturisme. Elle a eu le privilège de promener ses histoires, et ses projets hybrides dans plus d’une quinzaine de pays. De ses aventures sont nées toutes sortes d’artéfacts : des articles Wikipédia, un guide d’identification des roses sauvages, de grandes amitiés, une extraordinaire tournée littéraire, un ouvrage collectif entre le Canada et Cuba, un recueil de textes féministes et de nombreuses sessions de danse. En 2023, elle reçoit la bourse Alliance de l’organisme Montréal Art Interculturels. Elle travaille notamment pour la revue Liberté, le Festival de la poésie de Montréal et participe à la Retraite d’écriture féministe pour la 3e fois.
Emma Desgens/ Mont-Saint-Pierre
Emma Desgens est artiste et œuvre en intervention sociale en milieu scolaire et auprès des personnes âgées. Ses créations, tant littéraires que visuelles, sont en écho au quotidien et à l’ordinaire, conjuguant les fractures qui forgent les êtres et la douceur qu’il faut pour les réparer. S’inspirant de l’intime, elle cherche à transcrire le dialogue entre ce qui nous habite et ce qui nous entoure. Elle travaille actuellement sur un recueil de poésie abordant le deuil, la filiation et l’écriture à travers son propre matrimoine culturel et familial. Elle est également instigatrice de la Retraite d’écriture féministe à Salon58 et co-dirige en 2023 le recueil issue de la retraite Je garde mes lunettes fumées près de moi.
Karla Etienne / Montréal
D’origine haïtienne, vivant à Tiohtià:ke, Montréal, Karla Etienne est artiste en danse et gestionnaire culturelle. Elle a œuvré auprès de Zab Maboungou et a collaboré notamment comme danseuse aux projets de George Stamos, Katya Montaignac, Sophie Corriveau, Kimberley de Jong et Priscilla Guy. Elle s’intéresse à la persistance du corps dans l’espace comme acte de résistance et de sublimation de soi. Elle signe un texte sur la danse émancipatrice de Bill Robinson dans Lo: Tech: Pop: Cult: Screendance Remixed à venir aux éditions Routledge en 2024 dirigé par Priscilla Guy et Alanna Thain. Elle poursuit sa contribution comme mentore et conseillère auprès d’artistes et d’organisations artistiques. Karla Etienne est directrice générale de l’Assemblée canadienne de la danse et artiste-commissaire invitée à Mandoline Hybride. Karla reçoit en 2021 le Prix Stellaire de Nyata Nyata pour le service à la grande communauté de la danse.
Priscilla Guy / Marsoui
Priscilla Guy est artiste, commissaire et chercheuse en arts basée à Marsoui, dans le Gespe’gewa’gi (Gaspésie). Ses œuvres scéniques et cinématographiques sont présentées aux échelles locale et internationale. Elle publie des textes dans des revues d’art (Moebius, Moveo, Dance Current, 24images, International Journal of Screendance) et participe à différentes publications académiques comme autrice ou directrice d’ouvrage (Oxford, Routledge, UDLAP). Détentrice d’un doctorat en études féministes et cinédanse de l’Université de Lille (France), elle dirige l’organisme culturel Mandoline Hybride depuis 2007 et initie plusieurs projets de diffusion et développement artistique (Regards Hybrides, Salon58, FURIES, L’Hybride — café & librairie). Elle siège présentement sur les conseils d’administration de Studio 303, d’Orange Noyée et de la Corporation de développement de la Haute-Gaspésie et des Chic-chocs. Finaliste au Prix Artiste dans la communauté par Les Arts et la ville (2023), elle a reçu le Prix Culture de LOJIQ (2012) et le Prix Étincelle des Prix de la danse de Montréal (2022).
Éditions précédentes
4e édition – mai 2024
avec Emma Desgens, Priscilla Guy, Karla Etienne & Élise-Ross Nadié
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3e édition – avril 2023
avec Catherine Beau-Ferron, Emma Desgens, Priscilla Guy, Karla Etienne & Élise-Ross Nadié
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2e édition – avril 2022
avec Catherine Beau-Ferron, Emma Desgens, Priscilla Guy, Karla Etienne & Élise-Ross Nadié
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1ere édition – avril 2021
avec Catherine Beau-Ferron, Emma Desgens et Priscilla Guy
Photos : René Faulkner
Partenaires
Ce projet a reçu un appui financier dans le cadre du Programme de partenariat territorial de La Haute-Gaspésie. La Retraite est aussi soutenue par le Canada Council for the Arts | Conseil des arts du Canada. Merci enfin à la Municipalité de Marsoui, Noeuds Éditions et Poème en août.