Proposition chorégraphique inusitée, Peau mobilise des écrans, des projections vidéo, et des effets de montage en direct. Quatre performeuses proposent une mutation continuelle de leur image : il ne s’agit ni de la magnifier ni de la détruire, mais bien de mobiliser la technologie et les textiles pour en faire une transformation incessante. Toutes ces « peaux » s’entrechoquent et donnent à sentir ce que les épidermes reçoivent au contact d’un bombardement d’images quotidien. En contraste avec un univers numérique souvent froid et géométrique, le spectacle propose plutôt la technologie comme un retour à soi et au toucher : une incursion au plus près de la peau, voire… en-dessous de celle-ci.